Beaucoup de personnes nous appellent pour engager une thérapie de couple en précisant que leur partenaire n’est pas favorable. Face à ce refus, vous pouvez vous sentir démuni(e)…
Quelles sont les raisons fréquentes de cette opposition, la meilleure façon d’aborder le sujet et pourquoi consulter seul peut déjà changer la relation.
- L’erreur fréquente des couples
 - Pourquoi certaines personnes refusent la thérapie de couple ?
 - Aborder le sujet sans braquer son partenaire
 - Que faire si le refus persiste ?
 
Quand l’un des deux refuse la thérapie de couple, la frustration et le doute s’installent. Mais cette opposition n’est pas forcément synonyme de désamour. Quelles sont les raisons de ce refus et comment l’aborder.
L’erreur fréquente des couples
La thérapie de couple reste pour beaucoup le dernier recours quand la séparation semble inévitable. Pourtant, attendre ce point de rupture est une erreur. Il est d’ailleurs dommage que l’on pense la thérapie de couple comme le dernier recours avant la rupture. Du coup, ça se transforme souvent en « comment bien se séparer ». Alors qu’en réalité, on pourrait intervenir bien avant. Dès que le couple est déséquilibré : quand la communication tourne en boucle, que les disputes se répètent, ou que quelque chose se fige entre les partenaires. Pas besoin d’attendre d’être au bord du gouffre : c’est même bien plus efficace quand la relation tient encore debout.
Mais encore faut-il que les deux partenaires acceptent de franchir la porte d’un cabinet. Mais voilà, parfois, l’un des deux n’en a pas envie, se dit que ce n’est pas la peine, qu’on peut s’en sortir sans. Réticence, peur de se mettre à nu, impression que « c’est pour les autres », ou refus catégorique. Que faire alors ?
Pourquoi certaines personnes refusent la thérapie de couple ?
Le refus peut faire naître des incompréhensions. Pourtant, il n’est pas forcément le signe d’un manque d’amour. Souvent, c’est la peur qui parle. La peur d’être jugé, d’exposer ses fragilités, ou de se retrouver encore coincé dans une position inconfortable.
Cette peur s’accompagne souvent de représentations négatives : la thérapie perçue comme une mise à nu, une perte de contrôle, ou même comme une étiquette réservée à des couples « au bord de la rupture ».
Aborder le sujet sans braquer son partenaire
La manière d’aborder la proposition est essentielle.
Quelques pistes concrètes peuvent aider :
- Rassurer sur le fait que ce n’est pas une démarche individuelle contre l’autre.
 - Mettre en avant l’idée d’un espace neutre et bienveillant.
 - Proposer d’essayer seulement une ou deux séances, sans engagement.
 
Que faire si le refus persiste ?
Quand malgré tout, le partenaire reste fermé, il est toujours possible d’agir pour soi. Ça ne veut pas dire que la relation est perdue. On peut décider d’aller consulter seul. Pas pour régler le couple à deux voix, mais pour y voir plus clair sur ce qu’on vit, mieux comprendre ses besoins, ses blocages, et retrouver une marge de manœuvre. Parce que souvent, si l’un bouge, la relation bouge aussi. Consulter seul peut aussi permettre de sortir de l’impasse, de mieux se comprendre, et parfois même d’amorcer un changement positif dans la relation.





